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Au lecteur
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| Ce n'est point pour imiter Charles Baudelaire
Que je t'ai dédié ces quelques premiers vers,
Mais juste pour t'avertir, toi, mon cher lecteur,
Que c'est une âme qui a écrit et un cur,
Qu'il ne faut point voir dans ces poèmes une forme,
Seulement un fond et des sentiments sans normes.
Ne les lis et découvre pas d'un esprit vide,
Sinon le temps passant leur donnera des rides.
Ressens et vis simplement des émotions,
Mes émotions, et tires-en une leçon.
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Vol
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Alors, je te vois t'envoler Dragon !
Mais qu'y puis-je ? Tu m'as tué, brûlé ;
Et puis toujours cette même chanson,
Qui d'un air affaibli veut me conter
D'étranges histoires sur la douleur
D'une fleur essoufflée et effeuillée
Qui s'envole dans son extrême pâleur,
Vêtue de la tristesse des damnés.
Eclipsée tu vas, moi là, et là-bas,
Au loin de l'infinité tu m'attends,
Prosternée par mon pauvre sort. Pourquoi ?
Lentement, je m'enfonce, doucement...
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A Alexa
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Alexa, je me souviens de cette fois où je te vis,
L'Amour ne me transperça pas instantanément de sa flèche
d'argent
Et pourtant,
Xérès amoureux me prit par la main,
Amour venu des cieux.
Au fil des jours, comme des nuits,
L'on se recroisa,
Et mon corps battait croissant ; les rayons
X de ton âme exposèrent au jour la mienne,
Ame à jamais maudite par ta beauté.
Au fil des jours, je t'observais, t'admirais,
La magnificence de ton esprit ajoutant à celle de ton corps,
Et j'en fus si troublé, que mon cur se transforma en
Xylophone jouant de douces mélodies et de sentimentales symphonies.
Aurais-je enfin trouvé la perfection ? J'en suis sûr.
Après, tu connais la suite logique de l'histoire...
Là, dans mon être, tu es.
Enfouie profondément,
Xylophage de mon sang.
Alexa, Alexa, Alexa...
Ai-je donc mal agit pour que l'on me prive de toi ?
La vie me quitte, et avec elle la raison.
Elle vient te retrouver beau
Xanthie de mes nuits.
Ah, qu'il est dur de vivre sans toi !
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Il fut un temps
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Nostalgie des temps passés,
Appréhension du futur,
Un manque de l'être aimé
Peur d'un avenir si dur.
Pourquoi fuyez-vous si vite ?
Un ciel bleu, puis gris puis noir,
Une journée, puis un soir,
Mon existence petite.
Un clin d'il. Oh une année !
Déjà ? Ou es-tu passée ?
Ô souvenirs ! Ô regrets !
Temps : constante universelle ?
Celle-là, elle est bien belle !
Non, je ne suis pas rebelle !
Ce n'est pas une machine,
Mais nos sensations si fines
Qui le sentent s'enfuir, loin...
Si rapidement, en vain.
Quel jour sommes-nous ? Quoi ? Non !
Mais, je ne tourne pas rond !
Oh, une fleur ! Fanée ?
Maintenant, jamais...
Mon Amour, vite !
Non ! Plus vite !
Adieu,
Je...
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A toi
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A toi, la belle passante, qui un beau jour
De printemps, incendia d'un seul regard mon âme,
A toi, démon de beauté, ô astre de flammes,
A toi, frais ange de Dieux : "Prends-moi, rien qu'un tour !"
A toi, maîtresse de mes sens, de ma pensée,
A toi, lame de fond qui détruisit ma peur
En quelques secondes, d'un seul coup de bonheur,
De toi, souffle de la nuit, je veux être aimé.
A toi, senteur passionnée, senteur exotique,
A toi, douce reine de mon cur, despotique,
A toi, la perfection, le plus beau des poèmes,
A toi, mon idéal, berceau de mes souhaits,
Abîme de douceur dans un monde fané,
Pour toi, belle déesse de cristal : je t'aime !
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Mélancolie
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Un oiseau martèle
D'un amour éternel,
Un esprit dans un ciel
D'une couleur pastel.
Un tombeau de bonheur,
Une douce chaleur,
Un endroit sans froideur,
Baigné de la lueur
D'une vie sans-souci,
Où l'âme est une envie.
Un sourire se plie,
Le grand démon s'enfuit,
Une feuille lobée,
A l'odeur embaumée,
Un bâton enflammé,
Un esprit agité,
Une pluie de merveilles,
Une fleur de vermeil,
Une terre, un soleil,
Et mon cur sans sommeil...
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Lune
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Tu m'attends et j'arrive,
Je monte et je m'en vais,
Touchant bientôt la rive
D'où la lumière nait.
N'entendez donc vous point
Les cloches en furie
Du soir au matin
Raisonnant dans l'infini ?
Ma vie n'aura été
Que folie pour certains,
Solitude et manque, et
Pour le monde, le Vain.
Je t'ai offert mes mots,
Tu m'as donné l'envie,
Et je t'en remercie.
Mais je suis bien trop sot !
Car la beauté me manque
Et en moi, seul, peut-être,
L'art et l'esprit s'embusquent.
Désespérant mal être...
Ces mots de mes poèmes,
Sont écris de mon sang,
Et si la forme est blême,
Il faut voir seul le sens.
Ce crayon est ma bouche,
Et sa mine, mes lèvres,
Qui, trop peur qu'on les touche,
Cavalent tel le lièvre.
Ce papier est ma peau
Ce recueil est ma vie ;
Et aujourd'hui pas beau,
Me retire sans bruit.
Ne voyez donc vous point
Ces rayons argentés
Qui naissent d'un seul point
Pour finir escalier ?
Un bel escalier d'or
Pour moi seul, pour moi seul !
Une vie sans trésor,
Pour moi seul, pour moi seul...
Ne me soutenez pas !
C'est maintenant la fin.
Ce soir dans les cieux, là,
Je serai le destin.
Je pars là-bas, ici,
Et la pointe du cur
En avant. Sans froideur,
J'affronte et je fini.
Oh, mais regardez donc
Comme elle est belle, ronde,
On dirait une blonde !
Et écoutez ces sons...
Sa douceur opaline,
Cette beauté divine...
Ah je meurs, je ne vois
Et ne sens que du bois.
Je meurs dans mon linceul
De lumière et de fer,
Mon amour en écueil,
Plus de baiser amer.
Le repos ; l'éternité...
A moi les grandes âmes
Avec qui converser
Sans aucun état d'âme.
- Plus de néant et d'artifice,
Enfin plus de bassesse !
- A moi l'absolu, la justice,
Enfin, plus de tristesse !
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Danube
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Fraîcheur et clarté lunatique
Voguant sur le lac éclairé...
La douceur d'une pâle crique
A l'eau turquoise et embaumée...
Ô bien-être mélancolique
D'une vie calme et arrêtée...
Volant, planant, de la musique
Autour d'un point d'orgue isolé...
Mais sans toi tout s'écroule !
Sur l'eau rouge, échoué
Le bateau de la foule
Des espoirs ravagés,
Dévoré par des moules
Démoniaques, aliénées.
Et ce vaisseau qui coule
Se meurt découragé.
Une journée comme une autre,
Sous un magnifique été
Gris, pluvieux, et qui se vautre
Sur la froideur, réchauffé
Par le souffle des apôtres,
Au sang puant, nécrosé,
Dégoulinant de leur rostre...
Ah, ce beau DANUBE BLEU !
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