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Flamme (libre)
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Ô douce flamme,
Tendre sarcasme.
Tu ne peux savoir combien tu fascines
De tes milles et une couleurs si divines.
Tes formes voluptueuses
Rappellent une femme à la bouche pulpeuse,
Dont la langue, qui réduit tout en poudre,
Prend naissance dans la foudre.
Tes cheveux de fumée volant,
Transforment le vent
En un être surnaturel aux couleurs rougeoyantes,
Eclairé par tes larmes scintillantes.
Pourquoi es-tu parfois si cruelle, flamme,
Toi qui est pleine de charmes ?
Pourquoi reprends-tu la vie
De tes soupirs infinis ?
On ne connaîtra jamais le mystère
Qui te rend si fière.
On ne saura jamais pourquoi ton sourire
Apporte la folie à l'homme qui t'admire...
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Vent de nuit (libre)
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Le vent de la nuit arrivera.
A son passage
La vie s'effacera.
Tel fut, et sera, au cour des âges.
Il édifiera des temples de sable,
Et creusera la roche instable,
Polira, aplanira, érodera
De son souffle glacé, apportant tracas.
Il court, il vole
Tel l'oiseau s'envole.
Il accélère puis ralenti,
Meurt puis revit.
Il vient des étoiles,
Et conduit l'univers et la vie,
Dans cet espace pourtant si petit,
En déployant sa gigantesque voile.
Il est la représentation symbolique du temps.
Ni l'homme, ni la mort, ne l'arrêteront jamais.
Et dans cette obscurité,
Il sera toujours présent.
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Coucher de soleil
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Le vent soufflant
Dans mes cheveux mi-longs, volant,
Leur donne vie
Et les anime avec folie.
*
Tel un phénix éclate, obèse,
Le soleil pénètre la mer
Et il la baise,
Baiser amer.
De cette union
Naquit la vie,
Le mouvement ondulatoire
Des vagues fraîches d'eau à boire.
*
Douce et brillante
Telle de la neige en été
Illuminée,
La mer est l'autre éternité.
*
Un ponton s'avance dans l'eau,
Un bras de fer
Qui subit le triste revers
Du temps si haut.
Il voulait créer un lien entre
Les hommes et cette sérénité,
Mais n'est qu'un centre
Pour ensablés.
*
O belle dune,
Tes courbes si douces, si pures...
Le temps qui dure
Te porte toujours à la une.
Tu lui souris,
Tu es devenue toute Rouge !
Et puis tu bouges,
Pour lui, le soleil, si petit.
*
Et toi tu fonds,
M'abandonnant sans plus de ciel !
Tu fais des bonds
Du matin au soir, dans ce ciel.
*
Quelle affluence de couleurs,
De sons, de fleurs.
Du rouge au jaune et bleu,
L'orange pleut.
*
Et l'océan
Qui en fond sonore du vent,
Roulis des ans,
Rompt le silence en bourdonnant.
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